Art public – en progression

Rives scintillantes
Oeuvre d’art public – inauguration 2025
Station de métro Place-Saint-Henri, Montréal
Société de transport de Montréal (STM)

Oeuvre composée de deux mosaïques de céramique et de pâte de verre
Artiste : Véronique La Perrière M / Partenaire : Mosaika Art and Design, Infravert

Station Place-Saint-Henri, vue de la première section de l’œuvre située au niveau de la rue

Fenêtre sur le monde naturel, Rives scintillantes  souhaite marquer l’importance de l’eau et des végétaux dans le développement passé et à venir du quartier Saint-Henri. À la fois un souhait bienveillant pour le futur et un témoignage de l’histoire profonde, l’oeuvre s’ancre dans le territoire, avec ses plans d’eau et sa flore, ainsi que dans la manière dont il a été exploité au fil des siècles. Guidée par une réflexion sur le bien-être des habitants passés et futurs, l’œuvre rappelle la présence du Lac à la Loutre et de la rivière Saint-Pierre qui traversait autrefois le secteur. Legs de l’industrialisation, le plan d’eau du canal Lachine, qui longe la périphérie sud du quartier, est aujourd’hui un précieux espace d’accès à la nature, contribuant au bien-être des citoyens et à la régénérescence de la biodiversité.

Mosaïque de céramique et de pâte de verre, cadre en acier inoxydable, 152 cm de diamètre


 

ARCHIVES DU PROJET


Carte d’archives annotée présentant le réseau hydrographique du secteur de Saint-Henri au 17
e siècle
(collection de l’Université de Montréal)

 


Constellation créée à partir de l’ancien réseau hydrographique du secteur de Saint-Henri 

Visible depuis l’extérieur, la première section de l’œuvre évoque un astre fluide et lumineux qui rend hommage, avec une constellation de scintillements, à l’ancien réseau hydrographique du quartier. Situé au niveau de la rue, l’astre éclaire symboliquement la seconde partie de l’œuvre en souterrain ; la représentation d’un plan d’eau où se reflète un astre lumineux. Le paysage, qui peut évoquer le Lac à la Loutre ou encore la rivière Saint-Pierre, s’inspire d’une des plus anciennes archives photographiques du quartier. Avec la rivière Saint-Pierre qui est aujourd’hui enfouie dans le sol, Rives scintillantes devient la métaphore de l’histoire profonde qui coule en souterrain.

 


Modélisation de la deuxième partie de l’œuvre à venir en souterrain
Mosaïque de céramique et de pâte de verre, cadre en acier inoxydable, 195 x 366 cm.

 


Document d’archives avec la section ayant inspiré l’œuvre. Photographie du Village des tanneries, Saint-Henri, QC, 1859
Attribuée à Alexander Henderson (1831-1913), collection du Musée McCord.